EMEL

L’histoire du dernier album?

Il m’a semblé nécessaire pour Everywhere We Looked Was Burning de remonter à la source, à cette part de l’Univers qu’on a trop peu considérée: la nature. C’est dans ses bras que j’ai retrouvé la flamme pour ma creation ainsi que les armes pour la mener à bien. À la fois théâtre victime de notre débâcle et puissance menaçante, la nature et ses attributs mythiques ont inspiré ce nouvel opus qui invite à l’union, le recueillement et à l’action. EWLWB prend ainsi la forme d’une symphonie lyrique, mystique et parfois gothique, à la découverte de paysages aux airs de visions rêveuses et cauchemardesques. La fragilité qui parcourt le disque, c’est celle de l’équilibre naturel et du lien qui nous retient encore à la vie. Alors que nous regardons tout brûler au-dehors, le temps presse et le risque est grand. Il était donc nécessaire de pointer la beauté, celle de l’Univers, de notre environnement et du véritable sens de nos vies ; mais aussi la violence, celle que nous nous infligeons et celle que la nature pourrait déployer à son tour contre nous. 

Musique et influences ?

Les éléments naturels et urbains interviennent beaucoup  dans ma production musicale, tantôt sous formes d’assises contemplatives ou de rythmes tribaux.. Je m’intéresse de plus en plus aux textures et au son, au sound design, j’explore et expérimente beaucoup en faisant des allers retours entre matière organique et effets électroniques. On peut dure que ma musique est tres cinematographique, théâtrale meme quand on inclue l’aspect scénique et visuel.. J’essaie d’avoir les oreilles ouvertes et de rester curieuse pour suivre les différents courants musicaux, les anciens et les recents. Ces derniers années  je m’inspire beaucoup de Kanye West, notamment ses 3 avants derniers albums, Alessandro Cortini, Je réécoute beaucoup Erik Sati ou Arvo Part. Parmi mes influences moins récentes, Dead Can Dance, Massive Attack, Pink Floyd, Anathema, Tool, Sinead O’conor Fairouz etc.

Un rêve pour le futur ?

De pouvoir continuer a rêver justement, de produire de la musique qui stimule, de pouvoir continuer a chanter, et éradiquer le capitalisme.

 

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En concert le 29 octobre au Café de la Danse
 
 Photo: Philippe MAZZONI