EMILY WELLS

La première chanson de mon dernier album “The world is too – for you” a en fait été une commande pour un spectacle de cette incroyable série ” Saint Paul Chamber Orchestra’s Liquid Music Series”. Le SPCO’S liquid Music commande de nouvelles œuvres chaque année à des compositeurs vraiment intéressants. Cela crée un lieu où les gens peuvent non seulement travailler de nouvelles œuvres, mais aussi rencontrer des collaborateurs et développer leurs idées.

Même si j’écrivais pour un spectacle, je savais dès le départ que je voulais enregistrer les chansons en studio avec des arrangements pour ensemble à cordes, Ces arrangements ont été créé par la compositrice Michi Wiancko. Michi et moi sommes devenu amies et restons très proche musicalement.

Après la première de « Liquid », j’ai parlé à mon ami Andrew Cyr, de mon expérience et de la vision que j’avais des chansons. Il a accepté de composer et de créer davantage d’arrangements et de matière pour que l’album soit complet. L’ensemble qu’il dirige, Metropolis Ensemble, a enregistré les parties de cordes et de cuivres de l’album.

L’autre histoire concerne l’écriture des chansons qui ont eu lieu principalement durant l’été et l’automne 2017 dans mon studio à Harlem, NY. Je me suis immergées dans quelques livres, John Berger, “About Looking”, Mary Rueful “Madness Rack and Honey “, en pensant à la relation que nous avons avec notre planète, le monde naturel, les uns des autres. J’étais dans une sorte de méditation, de prière, de désespoir et d’espoir occasionnel.

 

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LAURE BRIARD

Premier coup de foudre musical?

Le groupe Hanson…

 

Premier disque ?

Chez un vrai disquaire : Silverchair “Frogstomp” et Sugar Ray “RPM”. Les deux en même temps! Je me rappelle bien de ce jour là, c’était un mercredi aprem j’étais toute contente!

 

Premier concert?

Korn au Zénith de Toulouse. J’étais au premier rang. Le lendemain j’avais des bleus partout.

 

Première chanson écrite?

Une chanson que je n’ai jamais vraiment sorti…Elle s’appelle Funny Bunny.

 

Premier concert donné?

Ce devait être à Toulouse sur une péniche. J’avais joué 3 chansons plus une reprise de Neil Young “On the beach”

 

Dernière découverte musicale?

Un chanteur algérien qui s’apppelle Rabah Driassa. J’adore ce qu’il faisait dans les années 60/70!

 

Sortie de l’album  “Un peu plus d’amour s’il vous plait”  en K7 sur Burger Records le 28 juin.

 

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CAMILLA SPARKSSS

Lhistoire de «Brutal», ton dernier album?

Brutal est un portrait des deux dernières années de ma vie. Il parle d’émotions extrêmes, bonnes et mauvaises. Dernièrement, j’ai vécu des moments très difficiles, mais cela m’a également amené à vivre de nouveaux moments magnifiques dans la vie. L’album n’est pas «facile à écouter», chaque morceau est très différent et plein de petits secrets à découvrir. Je pense que c’est l’un de ces albums qu’il faut beaucoup écouter et à chaque fois, c’est différent. Il y a des addictions, des mélodies cachées, beaucoup de confusion, mais tout est au bon endroit et parfaitement positionné. C’est très instinctif mais pourtant très produit. Je suis très heureuse de cet album, j’ai le sentiment qu’il représente parfaitement mon intention.

Si je dois penser à une description de «Brutal», je dirais que c’est comme un film d’horreur avec beaucoup d’humour.

Peter Kernel et Camilla Sparksss?

Derrière les deux projets, il y a Aris Bassetti et moi. Dans Peter Kernel, Aris joue de la guitare et dans Camilla Sparksss, il travaille plutôt en coulisses en tant que producteur. La principale différence entre les deux projets réside dans la liberté de composition que nous avons. Avec Peter Kernel, nous nous limitons à composer avec des instruments que nous pouvons jouer en trio (batterie, basse, guitare, et voix). Avec Camilla Sparksss, nous n’avons aucune limite et cela nous permet d’avoir une approche beaucoup plus sauvage. Sur scène, je joue du synthétiseur, je chante et je passe mes samples sur des platines vinyl, je m’amuse beaucoup avec les platines en concert, Elles m’ont ouvert un tout nouveau monde, j’aime les voir comme une guitare, vous pouvez vraiment en jouer.

Tes projets pour le futur?

Pour le moment, je me concentre sur la tournée avec l’album de Camilla Sparksss, mais cet été, nous travaillerons en studio sur de nouvelles chansons de Peter Kernel. Je travaille également sur un livre pour enfants destiné aux adultes. Il s’agit d’une série d’histoires a lire avant de s’endormir, avec des illustrations et une bande son. Je pense que nous avons changé notre façon d’écouter de la musique et en général nous ne dormons pas assez. Parfois, j’ai l’impression qu’il est toujours 2 heures du matin.

 
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THE LIMBOOS

Les influences?

Nous sommes de grands amateurs de musique. Nous avons donc un large éventail d’influences, du rock’n’roll au R&B, en passant par l’ Exotica comme Esquivel ou Les Baxter, et aussi tous les rythmes latins des musiques brésilienne, Cubaine et sud-américaine. (Tropicalismo, Pérez Prado, et Xavier Cugat , un Catalan qui a joué et fut énorme à Hollywood et à Las Vegas) . La salsa ancienne et épicée, la cumbia psychédélique, Peret le héros de la rumba Espagnole, et tant d’autres artistes et styles.

Pour en revenir à nos principales influences autour du R&B, attardons nous sur Mickey Baker, extraordinaire guitariste de session, résidant en France depuis le début des années 60 et ayant enregistré la plupart de mes parties de guitare préférées. Prenez son album The Wildest Guitar sur Atlantic Records et revérifiez l’année de sa sortie!

The ‘5’ Royales, qui a utilisé et développé les racines de la soul et de ce qui est cool comme aucun autre groupe; en plus, ils ont l’un des guitaristes-interprètes les plus fous du siècle: le puissant Lowman Pauling.

Ike Turner, en tant que musicien de session et producteur, avec son groupe les Kings of Rhythm….

Johnny Watson, ses débuts sont de premier ordre, le West Coast R&B, ses trucs des années 60 sont irréprochables, en plus il a composé une de mes chansons préférées “I Say I Love You”, sorti dans l’un de mes labels préférés “King-Federal” que j’ai découvert dans l’une de mes compilations préférées “King Rhythm Blues, de Kent-Ace Vaults”, et bien sûr nous écoutons de la musique actuelle aussi. Essayez de deviner qui, si vous prêtez attention à notre musique! Je pourrais continuer pendant des heures, mais les lecteurs sont paresseux!

Le dernier Album « Baia » ?

Ca ressemble à un cliché, mais nous sommes une famille qui fait ce que nous aimons et qui essaye d’être honnête avec notre musique, c’est la colonne vertébrale de tout notre travail. Le processus d’enregistrement s’est déroulé à Barcelone, dans le studio de Mike Mariconda. Nous nous sommes vraiment amusés en essayant de créer une ambiance à la fois brute, fraîche et spontanée. Nous aimons vraiment ce qui s’est passé dans cette collaboration. L’album a été créé spontanément, les chansons sont sorties alors que nous tournions avec “Limbootica!”. La première règle était d’avoir de bonnes chansons. Nous ne voulions pas faire de remplissage, et avons fait en sorte que chaque chanson de l’album compte, et je pense que nous avons réussi à produire un album équilibré. Mike Mariconda et Marc Tena (producteur et assistant) ont fait un travail remarquable en peaufinant les arrangements et en nous obligeant à jouer les morceaux comme si il s’agissait de la toute première fois. Il n’y a rien qui puisse remplacer ça.

Les premiers disques?

Mon premier souvenir avec des disques, c’est avec la collection de mon père, et je me souviens choisir deux albums presque quotidiennement: Ziggy Starduts de David Bowie et In The Court de King Crimson. Probablement parcequ’ils avaient une pochette comportant un dessin, mais ce n’était pas un mauvais choix je crois! Peu de temps après, j’ai commencé ma propre collection de vinyles, en obtenant tout ce que je pouvais me permettre, des albums des Stooges aux albums de Music Machine et des Seeds, des tonnes de 45 (du garage des années 60, l’invasion britannique …). Habitant dans la campagne en Galice, je n’avais pas de magasin de disques à proximité. Heureusement, Internet était un excellent outil pour découvrir et trouver la musique dont j’avais besoin.

Les projets?

Nous ne pouvons pas nous arrêter de tourner! En réalité, nous ne cessons de mettre à jour notre répertoire. Notre objectif principal est de tourner et de donner une seconde vie à nos chansons sur scène, de les rendre vraies à nouveau. Quant au groupe, nous aimerions sortir un troisième single de l’album après l’été, faire un nouveau clip dans notre ville natale au bord de la mer (enfin, nous voulons bien manger et l’endroit est merveilleux) Et commencer a créer de nouveaux titres pour essayer d ‘attirer un plus grand public! Nous connaissons et écoutons de la très bonne musique, nous pouvons jouer de nos instruments, alors qu’attendons nous pour créer des putains de classiques!

 

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J.E. SUNDE

Peux-tu nous parler de ta musique?

J’aime dire que j’écris une musique de chanteur/compositeur avec une attention particulière sur la composition. Ce que j’essaie de faire la plupart du temps est d’écrire des chansons s’inspirant de la tradition des auteurs-compositeurs américains, mais en essayant d’apporter une approche unique à chaque morceau.

L’histoire de ton dernier album?

Le disque éponyme que je publierai en France le 7 juin est le résultat d’une relation de 10 ans avec Franck Annese (Label Vietnam – So Press). Un ancien membre du groupe, The Daredevil, Christopher Wright, sortait un disque avec un label parisien, Almost Musique. Ils ont demandé à Franck s’il serait prêt à tourner un clip pour nous. Franck a alors pris l’avion avec une équipe de 4 personnes pour se rendre dans notre petite ville aux Etats Unis et nous avons passé une semaine à réaliser ce clip. Nous avons vécu de super moments ensemble et sommes devenus amis. Quand le groupe Daredevil s’est séparé, j’ai commencé à faire de la musique en solo et à envoyer des morceaux à Franck qui était en train de démarrer le Label Vietnam. Ce nouvel album est le fruit de cette longue collaboration et amitié.

Un moment qui a marqué ta carrière ?

Je suis allé à l’université à Eau Claire, dans le Wisconsin aux États-Unis. Même si la ville n’est pas très grande, il y avait une scène très active, avec beaucoup de groupes faisant un travail inspirant. Le plus connu est Bon Iver. Justin Vernon de Bon Iver a mixé le premier disque de mon ancien groupe et nous étions amis avec tous les gars qui ont joué avec lui. Un grand moment qui a marqué notre carrière musicale est quand nous avons joué en première partie de Bon Iver pour le dernier concert de la tournée sur l’album “For Emma, Forever Ago”. C’était dans un beau théâtre, c’était complet et nous avons très bien joué. C’était une nuit magique.

Ton dernier coup de foudre musical?

Le dernier disque qui m’a vraiment marqué est celui de d’Andy Shauf, «The Party». C’est vraiment un très bon disque. Les chansons sont si bien conçues. Les arrangements et la production sont vraiment de bon goût. C’est beau. Oh, et je devrais aussi mentionner ce disque d’Emmet Zelo intitulé “Live in Parc Henri ’73”. Incroyable musique de piano électrique.

 
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Sortie de l’album le 7 juin.
 

Photo: Philippe MAZZONI